IHM??? Kézako????
IHM ou Interface Homme Machine est un terme fréquemment utilisé par les professionnels du design ou de l'informatique mais qui n'est pas forcément toujours bien compris par les néophytes. Pourtant, il s'agit d'un outil fondamental lorsqu'on souhaite passer par le biais d'une application ou d'un site web.
En effet, l'IHM est ce qu'on nomme un outil de médiation : c'est l'interface entre deux entités ne parlant pas le même langage. D'un côté, nous avons l'ordinateur lui même et les différents langages machines qu'il utilise pour effectuer ses tâches et, de l'autre l'utilisateur qui peut parfaitement ne rien connaître à l'informatique. L'IHM est ce qui permet aux deux éléments de travailler à la réalisation d'un même objectif : une commande, la rédaction d'un article, la gestion d'un stock... ou de toute autre action.
Pour parvenir à ce résultat, le concepteur de site ou de logiciel doit se pencher sur plusieurs éléments qui vont former, à terme, l'utilisabilité de l'outil et par définition sa survie. Cela implique donc de concilier les contraintes techniques et celles des individus pour obtenir une cohérence entre les besoins de ces derniers et l'architecture globale du code. L'aspect visuel doit donc répondre à des caractéristiques précises comme la clarté, l'intuitivité, la lisibilité, l'esthétique tandis que l'aspect fonctionnel doit répondre aux attentes des utilisateurs mais également se conformer aux techniques de programmation choisies et aux contraintes matérielles (puissance, compatibilité, écran tactile...).
Il y a donc nécessité d'une double communication. L'une se matérialise entre l'homme et l'ordinateur et la seconde entre deux personnes qui ne se voient jamais : le développeur et l'utilisateur. Ce dernier souhaite effectuer des tâches que le premier doit pouvoir retracer dans leur intégralité et les transformer en actions précises. Sans communication étroite avec les utilisateurs lors de la conception du support informatique, le risque d'effet tunnel (décalage entre besoin et résultat pouvant conduire à l'impossibilité d'utiliser le logiciel en question) est important. Le concepteur doit donc mettre en forme les différentes procédures pouvant conduire à une action spécifique et les retranscrire par des outils faciles à utiliser.
Heureusement, pour les aider, il existe des règles, assez simples, à respecter pour conserver une bonne qualité d'interface et la rendre facile à utiliser, quelque soit la complexité du langage de code utilisé derrière : lisibilité, rapidité, sobriété, utilisabilité, interactivité... que nous aborderons une prochaine fois.